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Anamnèse Broche à l'oiseau Torque Fibule Double bracelet Torque
Les bijoux de Goudji

" Que Goudji ait été choisi pour créer la première ligne de bijoux spécialement destinée au Musée du Louvre n'étonnera personne. Outre le fait que plusieurs oeuvres de ce grand artiste sont déjà entrées dans les collections de musées français et étrangers, ou y ont été exposées, il y a une évidente connivence entre son art, qui s'inspire explicitement de l'orfèvrerie d'anciennes civilisations - mésopotamienne, grecque, hittite,étrusque...- , et le Musée de France où celles-ci sont le plus brillamment représentées.

D'ailleurs, qu'il s'agisse du Louvre ou du travail de Goudji, d'une certaine façon le but ultime est le même, puisqu'il s'agit ici de recréer, et là de célébrer, une beauté qui échappe aux inconséquences de la mode et que l'on aimerait dire intemporelle. "

Michel Laclotte

président-directeur du musée du Louvre (1993)

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Arrivé à Paris, Goudji peut enfin s'exprimer, créer selon ses rêves, aborder le travail de l'argent, mêlant les cultures, alliant les pierres dures pour des créations superbes à l'originalité sans pareille. Ses parures somptueuses et légères sont entièrement réalisées avec les outils qu'il forge lui-même en fonction de ses besoins, pour marteler et repousser la feuille d'argent, pour incruster les pierres les plus rares. C'est par les bijoux, petites pièces d'abord modestes puis somptueuses, que Goudji se fit rapidement connaître des amateurs d'orfèvrerie contemporaine. Ses créations sont toutes uniques, raffinées à l'extrême ,en raison même de la technique du martelé-creux qui, outre son intérêt esthétique, économise le métal en allégeant les compositions pour le confort de l'utilisatrice. Même le pendentif inclus dans le livre de tête de l'ouvrage de Marc Hérissé (1993) ou les bijoux " Goudji au Louvre " sélectionnés par Michel Laclotte et les conservateurs à l'occasion du Bicentenaire du Louvre et de l'inauguration de l'aile Richelieu (1993) sont toutes réalisées à la main dans l'atelier de Goudji.

L'invention par Goudji du fermoir à aimant lui permit des variations inédites : l'adjonction d'une bague à quatre facettes traitées différemment (pierres de couleur ou sculptures) et d'un pendentif éventuellement réversible permet d'obtenir cinq ou six bijoux différents à partir du même collier.

Les parures de " Goudji au Louvre " portent les noms évocateurs de : "Reine de Colchide", "Mémoire des Steppes" ou encore "Anamnèse" , tout un vocabulaire ressurgi de par la volonté de l'artiste grâce à qui " torques et fibules " ne sont plus l'apanage exclusif des dieux et des divinités.

Il devient celui de nos contemporaines, femmes actives et modernes, qui portent des " Goudji" et aiment à se reconnaître entre elles.

C'est pour elles que Goudji retrouve la pureté primitive des formes mythiques et sacrées, exaltée par la richesse d'un matériau ennobli par la main et le feu.

 

Jacques Santrot

Conservateur en Chef des Musées de Loire-Atlantique

Directeur du Musée Thomas Dobrée de Nantes

 
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